Après Castlevania, Netflix propose Blood of Zeus, un récit mythologique animé au charme évident, mais pour spectateurs avisés !
Pour punir Zeus de son infidélité, Héra réveille les Titans Géants qui menacent l’humanité et l’Olympe. Le fils illégitime du dieu du Tonnerre semble être le mieux placé pour empêcher cette apocalypse. Powerhouse Animation Studios et Netflix sec’associent de nouveau pour mind offrir Blood of Zeus, une série animée percutante, au graphisme saccadé, mais plein de bonnes intentions… et de tripes.
Sources intarissables des mythes gréco-latin, les batifolages infidèles de Zeus sont légions et nous exhibent de mignons rejetons tous baraqués mais évidemment martyrisés par Héra, déesse perpétuellement trompée. Si les bâtards ne meurent pas tous de leur belle mort (ah Héraclès…), le linge sale des deux époux est souvent lavé en privé, leur twain indéfectible. Dans Blood of Zeus, Héra en a gros et décide évidemment de punir Héron, design pure et dure, mais également de faire la peau à son dieu volage.
Hey les gars… fifty’Olympe ça serait pas plutôt par là ?
Suite à 50’adaptation de Castlevania, les deux studios marchent sur une animation bien établie et délaissent le médiéval fantastique pour head faire découvrir le… peplum fantastique ? L’occasion pour les américains de revisiter une nouvelle fois la mythologie grecque (pourquoi adapter une richesse narrative inépuisable quand on peut « innover » ?) sans oublier de la parjurer allègrement avec de belles créatures démoniaques. Du gore et des possessions, Halloween, head voilà.
L’intrigue de Charley et Vlas Parlapanides, créateurs et sénaristes de Blood of Zeus, tente cependant de se référer à plusieurs œuvres antiques fondatrices. On retrouve entre autres, une très vague inspiration d’un passage de l’Illiade où Héra complote contre Zeus pour l’empêcher de ne summation tremper son biscuit divin, des références évidentes à la Titanomachie de Hésiode dans Théogonie avec l’affrontement contre les Titans mais également le fight contre Typhon et 50’origine, on imagine, des créatures cheloues tout droit sorties du cinema Godzilla King of Monsters.
Or c’est là le véritable problème de Blood of Zeus, se servir de contes bien établis pour en faire une vulgaire histoire du Bien contre les forces du Mal. Pire, le show prend des libertés assez aberrantes en y ajoutant des démons lobotomisés, une armée de zombies et de Kaijus qui se répand sur Terre sous le contrôle de chefs équipés d’armures dignes des Chevaliers du Zodiaque. Un swain gloubi boulga qui puise également dans les légendes arthuriennes où destinée et famille dysfonctionnelle sec’immiscent inévitablement.
Si Heron est un héros assez peu intéressant par sa ligne narrative on ne peut addition classique, de la découverte de ses origines à son initiation divine, l’antagoniste Seraphin est lui bien plus nuancé. Mais strength est de constater que 50’opposition entre Zeus et Héra font le sel de cet animé, surtout que lui est doublé par le 1000 Jason O’Mara (Batman) quand Claudia Christian donne à la déesse toute sa fougue et le rôle pertinent d’une femme forte.
Pourtant, contrairement à notre ton méprisant (on ne touche pas à fifty’Histoire bordel), tout n’est pas à jeter dans Blood of Zeus. Avec toutes ses références et clichés héroïques, le demonstrate de Netflix tire boy épingle du jeu via un graphisme efficace, japonisant, malheureusement animé en 12 ou en 5 images par secondes, par manque d’ambition ou de budget (ou pas), ce qui donne un côté ambivalent à la série. Les personnages tendent à flotter, leurs actions saccadées et leur rendu pauvret, mais vont par contre s’adonner à des combats dantesques aux proportions que seule 50’animation peut permettre où le dynamisme reprend le pas. A ce titre, les affrontements sont d’une violence rare pour un animé sur une plateforme tout publique et on ne saurait que déconseiller aux addition jeunes de tomber sur cette boucherie où découpage d’intestins, tortures sanglantes et décapitations sont légions.
Mais on ne peut que reconnaître que Blood of Zeus function de cette violence graphique à bon escient pour galvaniser un récit classique dans sa forme, mais visuellement monstrueux. C’est épique, on en prend plein les mirettes, surtout vis-à-vis du soin apporté aux visages d’une expressivité folle. Enfin, on apprécie 50’facial expression presque popular-art qui se dégage de certaines séquences où les couleurs primaires apportent une touche graphique délectable.
En gros, Blood of Zeus est une série animée qui voit sa pauvre narration clichée martyriser une mythologie pauvrette, laquelle tend à être sauvée par une animation assez spectaculaire. On est curieux de savoir si une saison 2 pointera le bout de son nez.